Le mot chapelet désigne à la fois une prière, bien connue des chrétiens d'Occident, et l'objet de piété utilisé pour guider cette prière. De ses origines, le chapelet a gardé son caractère de prière vocale et répétitive, mais c'est aussi une prière méditative. À chaque dizaine est associé un "mystère", c'est à dire l'évocation d'un moment de la vie du Christ ou de la Vierge Marie. "Le rosaire se situe dans la meilleure et dans la plus pure tradition de la contemplation chrétienne". (Jean-Paul II - CEF)

Autrefois, le "Rosaire" comptait trois mystères. Jean-Paul II en a jouté un quatrième. Il comporte donc quatre mystères: le mystère glorieux, le mystère joyeux, le mystère douloureux, et le mystère lumineux voulu par notre défunt pape.

Chaque mystère représente 5 dizaines liées à un jour de la semaine. Le mystère joyeux les lundis et samedis, le mystère douloureux les mardis et vendredis, le mystère glorieux les mercredis et dimanches et le mystère lumineux le jeudi.

Le chapelet contient précisément 5 dizaines. Voir ci-dessous.

Le chapelet est la prière des humbles. Le chapelet est une prière vocale qui favorise une prière contemplative. L'occupation des doigts qui égrène le chapelet écarte la fatigue de l'immobilité.

Certains chrétiens n'aiment pas le caractère répétitif de la prière du chapelet. Ils trouvent que la répétition des "Je vous salue Marie" entraîne une monotonie qui tend à assoupir ou à penser à autre chose. Cependant cette monotonie relative favorise deux choses : d'une part le recueillement, et d'autre part elle permet la méditation des mystères. Au-delà des mystères eux-mêmes, elle permet de « se poser », se calmer, arrêter le temps, descendre en soi et prier profondément.

Une pratique courante du chapelet est aussi de dire une dizaine avec une prière d'intention particulière et/ou circonstanciée comme par exemple… pour la paix dans le monde… pour un défunt… pour les vocations… pour le purgatoire….